Les drows sont une race ne jurant que par les ténèbres de la nuit, nous n’avons nul besojn de lumière pour voir dans l’obscurité la plus total. Alssédiyss, la cité noire est à l’image du peuple drow, les ténèbres y règne le jour comme la nuit grâce à Armangarde. Cependant, la nuit est particulière, c’est à ce moment que s’éveille un autre visage de la ville, une vie souterraine, la vie dans les catacombes, là où l’élite des guerriers drows est formée, les assassins. En effet, les assassins ne sont pas de simples meurtriers agissant dans l’ombre comme de vulgaire coupe-jarret, ce sont des guerriers exceptionnels obéissant à des règles strictes, des ninjas en quelque sorte. Je suis le maître de ses êtres nocturnes et c’est la seule raison pour laquelle je reviens à Alssédiyss de temps à autre, pour m’occuper de cette confrérie et leur apprendre ce que je sais.

J’étais en route pour rejoindre le lieu de rendez-vous pour accueillir les nouvelles recrues lorsque j’entendis quelqu’un chantonner sur les hauteurs. Ce genre de chant n’était pas commun à cette heure-ci alors je décidais de me hisser sur les toits également et de suivre le chanteur. Bien que je sois à bonne distance derrière elle, je reconnu la drow qui se promenait en cette obscure nuit, c’était la fille de la maître d’arme. Je la suivis donc jusqu’à ce qu’elle décide de s’assoir sur le bord d’un toit et je souris à la voir ainsi, j’allais pouvoir m’amuser un peu. Je pris d’une une de mes dagues en m’approchant silencieusement jusqu’à elle et m’accroupissant derrière elle, je passais la lame sous son cou et je lui murmurais à l’oreille :

« Quel est le chant de la vie ? »

J’appuyais légèrement la lame sur son cou sans que ça la blesse, je n’en avais aucune intention. Je lui avais posé une question mais je n’attendais pas la bonne réponse de sa part, elle n’était pas l’une des nôtres, elle ne faisait pas partie de la confrérie, elle ne connaissait donc pas la réponse que j’attendais mais cela m’amusait et sans doute que sa réponse serait intéressante.