Vous pensiez que les dieux étaient bons et cléments, que leurs pouvoirs étaient utilisés afin d’aider les peuples les vénérant ?  Et bien, bienvenue en Sorysil, un monde où les dieux jouent avec leurs adeptes comme on jouerait aux échecs. Car le centre du pouvoir de ce monde prenant forme sous l’apparence d’un trône n’est pas arriver par hasard en ces terres, tout est la volonté des dieux.

Jadis, Sorysil était harmonieux, malgré les guerres et les batailles que purent se livrer les différentes races présentes en ce monde, un certain équilibre semblait régner mais c’était sans compter sur les sept divins.

Les dieux voulaient s’amuser avec leurs créations, ils voulaient créer un jeu où les mortels révéleraient leur vraie nature, des êtres fourbes, égoïste, prêt à tout pour s’emparer du pouvoir.

C’est ainsi que Brécoriak, l’entité vénérée par les orcs eut l’idée d’élever une race au rang de maîtresse de Sorysil. Cela avait pour objectif d’attiser la convoitise des autres races.

Glarûm'nok, l’être ayant créé les Illithid à partir des fragments de son esprit émit l’idée d’offrir des pouvoirs considérables au roi des rois afin que la peur naisse chez les faibles.

La reine des ombres,  Armangarde voulait que les pions servant à ce jeu aient l’air libre de leur destin afin de mieux les briser une fois qu’ils se rendraient compte que leur destin étaient déjà écrit depuis bien longtemps.

Yenael, maître des sirènes demanda à ce que la mort et la haine soient les seules choses qui régneraient sur les champs de bataille mais que paradoxalement, seul l’amour et la compassion permettrait de triompher.

Falka et Vhabert, respectivement dieux des hommes et des elfes unirent leurs voix pour que le maître mot de ce fabuleux jeu soit « trahison ». Une fois toutes ces règles acceptées par tous, il était temps de savoir comment se matérialiserait leur jeu en Sorysil.

C’est alors que Dworkin, le dieu forgeron, père de tous les nains forgea un trône sur lequel les glyphes traduisant les règles du jeu furent  gravées, une seule formule prononcée en s’asseyant sur le trône et une nouvelle partie commencerait, concluant celle en cours par la victoire du dieu dont l’un des adeptes s’emparait du trône : « Le pouvoir est un jeu. »

La lutte pour le trône n’est rien de plus qu’un jeu créé pour amuser les dieux et depuis plus de deux milles ans, les sept divins rient de leurs sujets en se divertissant devant leur sacrifice. Afin de récompenser Brécoriak pour son extraordinaire idée, tous les dieux furent d’accord pour que les orcs inaugurent le jeu.