Il est très tôt quand je me lève, affaler sur ma table, j’ai passé la  nuit à résoudre des problèmes pour le bien de tous, le rôle de conseillère n’est pas ce qu’il y a de mieux pour une personne qui aime dormir !

Je m’étire de tout mon long, essayant tant bien que mal à me relever, caressant mon arc du bout des doigts, mon amie véritable en ce monde, je me demande combien de temps j’ai dormi. Enfin ça n’a plus d’importance, il fallait alors que je me lève avant les rayons du soleil, si je veux profiter de mon entrainement,  je me jette sous la douche, en balançant mes vêtements un peu partout dans la pièce, et profite de la chaleur de ma douche, qui petit à petit me réveille, caressant chaque parcelle de peau, ôtant alors, les énigmes d’une nuit à chercher comment résoudre les problèmes, éteignant l’eau j’attrape d’une main agile mon gel douche, sentant bon la fleur de lys et me savonne, prenant soin de regarder ou en sont mes poils, profitant de me raser pour rester toujours aussi belle, car après tout, je suis dans la haute société, je laisse passer un bruit avec ma bouche en pensant à ma connerie.

Je sors avec regret de ma douche, attrapant des vêtements propre, mon arc, et j’enfile mes bottes, et sorts de chez moi, courant à toute vitesse, pour rejoindre mon air de jeux ; la forêt. Je courts au travers les rues vide, ou quelque personne me salue au passage, me lançant une pomme comme chaque matin, que je viendrai payer plus tard, comme au quotidien. Au bout d’un moment, la voila, j’attrape mes flèches m’entrainant alors à tirer en courant, en exécutant mes roulades, je ne loupe pas une cible que j’ai fabriqué. Puis je monte le plus haut possible, ou de l’a je m’amuse a toujours visée plus loin, concentrée sur ma trajectoire, ne respirant a peine plus, je décoche, grâce a mon œil, je peux voir au loin, je refait un parcours, m’entrainant alors a tirer de plus près, car là et mon défaut, je corps a corps, en face d’un ennemi, je panique, je me roule en boule et attend mon jugement dernier…

C’est stupide mais je me sens beaucoup mieux a couvrir les arrières planquer dans mon coin, plutôt que de faire le bourinage a l’avant, c’est ce que me reproche la maître d’arme d’ailleurs… mais que voulez-vous ? Je suis faite ainsi… Au bout d’un moment, les rayons du soleil pénètrent la forêt. Je m’assois à terre, n’ayant plus de fléché pour m’entrainer, il faut que je songe a les récupère. Je soupir, me sentant mieux, plus sereine, la tête vidé, prête à encaisser les énigmes que le jour nouveau allez m’apporter, friande de les résoudre.

Puis un bruit, un craquement, je saute bandant mon arc, oubliant que je n’ai plus de flèche, merde.

Je me planque, cherchant un endroit proche où j’aurai tiré une flèche. Puis j’observe, regardant qui pourrais être aussi matinal, dans cette forêt ou presque personne ne songe y allez au première lueur du soleil.

Maheliane est très bornée, spontanée et pleine d'énergie dès la matinée et cela jusqu'au soir, mais se soir là, elle était exténuée. Elle n'aimait pas être autant privée de libertés et d'amusement pour travailler, même si elle faisait cela pour son trésor le plus précieux. D'ailleurs, sur un coup de tête, elle avait décidé que le lendemain, elle n'assurerait pas ses responsabilités de reine. Aujourd'hui avait été une journée surchargée pour la reine des elfes sylvains, elle n'avait pas eu une minute de répit, ni le temps pour souffler un bon coup. Le soir, elle était même trop fatiguée pour aller voir son ami l'oiseau blanc. Cela faisait déjà quelque temps qu'elle n'était pas venue s'occuper de lui. Elle n'en pouvait plus, elle avait besoin de respirer la nature. De voir la nature, de ne faire plus qu'un avec la nature. Elle aimait se ressourcer sur cette arbre qui avait marqué chaque étape de sa vie... Les bons moments comme les mauvais.

La nuit avait été courte, elle s'était lever avant le soleil, mais elle aurait tout le temps de dormir dans la foret, tout à l'heure donc cela ne l'inquiétait pas. Elle soupira longuement, en réfléchissant sur le dérangement que causerait son jour de repos a l'improviste. Elle déposa le mot, indiquant qu'elle prenais sa journée de repos, sur son lit puis elle se dirigea dans la salle de bain pour se faire couler un bon bain.

Les huiles essentielles et l'eau chaude étaient les meilleures amies de la reine le matin. Une fois le bain prêt, à la bonne température, elle s'y plongea littéralement, les yeux fermés, laissant la chaleur de l'eau réchauffer son corps. Elle remonta a la surface fermant les yeux et se détendis dans l'eau. Rien de mieux pour commencer la journée, qu'un bain apaisant.

Quelques minutes s'écoula avant qu'elle se décide enfin a sortir, elle s'essuya puis s'habilla d'une robe plutôt simple. Elle était prête a partir, elle prit son arc ainsi elle pourrait profiter pour s’entraîner, puis elle sauta par la fenêtre pour s'échapper. Elle traversa sa cité, qui était encore un peu endormis, sauf quelques habitant qui devait commencer le travail tôt. Elle les salua comme à son habitude reprenant son chemin un peu plus vite. Parfois elle avait l'impression de faire partie de son peuple et de ne pas être au dessus d'eux comme par exemple aujourd’hui. Elle franchit la limite entre le marche et la forêt et continua son chemin. Elle marchait le plus doucement possible laissant les animaux venir a elle. Elle se dirigea vers son arbre et trouva de suite son ami oiseau blanc sur le chemin. Ils sifflèrent tout les deux une merveilleuse chanson, à l'unisson, ils continuèrent avant de commencer a entendre des bruits un peu plus loin. Elle déposa son amie sur son épaule et sortie son arc, pour si au cas où c'était des intrus, après tout, elle n'était pas loin de la frontière là. Elle s'approcha le plus silencieusement possible arrivant dans une cible avec des flèches plantée au milieu. Un peu surprise elle continua d'avancer a la recherche de la personne qui visait ainsi, ayant déjà une petite idée. Elle marcha que morceau de bois en chemin, au moins elle prévenait la personne de son arrivée. Elle continua sa progression ayant l'étrange impression qu'il y avait quelqu'un pas loin et que cette personne n'était pas une ennemie non … Une amie ? Mon petit oiseau blanc ne s 'était pas enfui, donc cela voulait dire qu'il connaissait l'odeur de la personne qui se cachait ici. Hors la seule personne qui connaissait son existence... Elle souriait sur le coup et rangea son arc en regardant partout pour voir où se trouvait son amie.

''Hého ? Je sais que tu es cachée pas loin. Il n'y a qu'une personne qui vise aussi bien...''